João d'Evora


Il s'agit d'une très belle plage de sable blanc difficile d'accès, car il faut trouver le chemin de terre qui y conduit, après être passé dans des quartiers à la périphérie de Mindelo (Fonte Inès, Espia), jusqu'à une carrière sur les hauteurs de la ville.

Cette difficulté met la plage à l'abri des grandes foules, il est rare d'y croiser du monde, hormis quelques pêcheurs ou quelques habitants venant du village de Salamansa.

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L'objectif
Le but de cette escapade est de se rendre jusqu'à la plage de João d'Evora, après une marche de trois quarts d'heure à allure tranquille, sans équipement spécial.
Pensez à emmener de l'eau et une casquette, le soleil peut taper fort et il n'y a pas d'ombre à chercher avant d'atteindre les ruines sur la plage.

Tout le monde descend!
Vous partez d'une carrière: vous avez le choix entre deux chemins, l'un plus direct mais plus raide, l'autre étant plus doux. Car ici, à l'aller, ça descend; c'est au retour que vous aurez à fournir l'effort, gardez des forces, la remontée dure une petite dizaine de minutes pour le chemin le plus court.

Prenez garde aux serpents et aux scorpions (je plaisante). Cela dit, attention aux épines, ne marchez pas pieds nus.

Le chemin
Après la descente, vous marcherez sur un petit kilomètre en terrain plat dans un paysage représentatif de São Vicente (et d'autres îles comme Boa Vista ou Sal), avec quelques plantes dont de la citronnelle.

Après la saison des pluies, quelques plantes rampantes (j'ignore leur nom: si vous le connaissez, laissez un message dans le forum) donnent au sol une couleur lilas.




On y est presque
Voici une vue panoramique aux trois quarts du chemin, à une centaine de mètres de la plage, là où le sentier de terre laisse sa place à une grande étendue de sable, où vous pourrez trouver quelques restes de coquillages.
Au fond au centre, vous voyez Ponte João d'Evora, le point le plus septentrional de l'île.

Vous savez nager?
Vous voici arrivé à quelques dizaines de mètres de la plage, vous devinez déjà l'eau turquoise et limpide. Les jours de vent, la mer peut être forte et les rouleaux impressionnants.

Vestiges du passé
Des pêcheurs venant régulièrement sur la plage y avaient construit trois maisons sommaires, aujourd'hui laissées à l'abandon et tombées en ruines.

Quelques personnes viennent encore ici pour pêcher ou pour faire un peu de gymnastique au calme.

Mise en garde
Attention: la baignade peut vous paraître facile, et il est vrai qu'il y a peu de fond. Mais la mer est parfois forte et les courants très puissants. Il y a eu des accidents dont plusieurs mortels.
Ne vous éloignez pas trop, sans quoi vous serez porté vers les rochers bordant la baie. Et ces rochers sont couverts d'oursins; le chemin du retour en sera plus douloureux.

Hora di bai (L'heure du départ)
Le soleil tombe, il est l'heure de rentrer. Vous pouvez reprendre le chemin inverse, ou, si le soleil ne tombe pas tant que ça, vous pouvez continuer votre promenade en poussant jusqu'au village de Salamansa (chanté à plusieurs reprises par Cesaria Evora): suivez le chemin derrière la cabane sur les hauteurs.

Vous pouvez aussi choisir d'attendre un taxi. Et mourir de faim.

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