Wow, calma!
Il s'est très bien expliqué, et je ne comprends pas bien votre entêtement à lui montrer que vous n'avez pas les mêmes motivations.
Il aime organiser de belles soirées, c'est son droit et s'il y a des gens qui apprécient, c'est leur droit aussi.
On a ici à Mindelo des gens qui organisent des petites fêtes très simples chez eux entre amis, la maison est bourrée à craquer de danseurs jusqu'au petit matin, et d'autres qui en organisent au Porto Grande ou au Porão avec tout le gratin de la ville.
Le Cap Vert est un pays à deux vitesses: les pauvres et les nouveaux riches (toutes proportions gardées). Il y a une troisième vitesse: celle des émigrants, pris comme tout le monde dans le rythme portugais, américain, hollandais ou français, et qui, régulièrement, aiment bien se réunir, certains pour faire la fête sur une péniche avec limousine, d'autres pour organiser des manifestations comme celle d'aujourd'hui à la Cité Universitaire.
Il n'y a pas à juger et encore moins à laisser entendre que noceur/jacky (je ne sais pas son nom) ne fait rien pour son pays alors que vous n'en savez rien.
Et quand bien même il ne ferait rien: je suis français, je continue de découvrir la vie ici, je ne me sens pas capable de donner des notes de bon ou mauvais comportement.
Petite anecdote sans grand rapport quoique: une jeune fille de Mindelo est partie en France pendant huit mois. Elle est revenue cet été en sachant parler le français comme je ne saurai peut-être jamais parler le créole. Au Flostel (pizza-snack d'un copain, allez-y), elle se tourne vers le patron et s'étonne
en français de voir qu'il n'y a pas de pizza au saumon fumé (il n'y a PAS et il n'y a JAMAIS eu de saumon fumé au Cap Vert, sauf chez AñKa mais c'est compliqué, c'est pas tous les jours), après quoi elle dit "quoi? tu ne parles pas français toi?" à la copine avec laquelle est venue.
Les émigrants, en général, c'est le show, c'est Adidas-Puma-Reebok, ce sont les grosses bagues aux doigts, les belles voitures qu'on sort du garage et qui ne servent qu'un mois tous les deux ans.
Et puis il y a les autres, plus discrets, tellement discrets qu'ils sont peut-être plus nombreux, va savoir. Des capverdiens qui rentrent au pays sans avoir rien à prouver à la famille ou aux voisins, qui sont simplement contents d'être là après cinq, dix, quinze ou trente ans d'absence.
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