Un petit point sur Ebola

[josiane]

Bombedj , l'espoir fait vivre ...Et tant qu'il y a de la vie , il y a de l'espoir !

Quand je dis à la moindre fièvre , au sujet d'Ebola , j'entends par là si on a été en contact avec un malade ou un défunt , bien sûr ; il ne faut pas "psychother" si il n'y a vraiment aucun danger .
En tout cas , il ne faut pas toucher les corps qui sont infestés. Les rituels au moment du décès , les toilettes , et tout ce qui se fait habituellement , il faut laisser tout ça aux personnel qualifiées ; ça paraît bête ce que je dis , mais c'est tellement dangereux toutes ces manipulations . Ceux qui ont des parents , des amis , des contacts dans les endroits qui craignent devraient absolument les mettre en garde .

josiane

[Amaury]

Alors que le journal Le Monde parle quotidiennement de « ravages » et de « catastrophe », la réalité est que l'épidémie de virus Ebola reste d'ampleur modeste.

La presse parle de 1229 morts entre mars et août 2014 sur l'ensemble de l'Afrique, et encore ce chiffre n'est-il pas exact.

Si vous vous rendez sur la page du site de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) traitant du sujet, vous vous rendez compte qu'il y a en fait 788 décès formellement identifiés comme causés par le virus Ebola. Les autres sont des cas « suspects » ou « probables ». [1]

Ce sont bien sûr 788 morts de trop, mais il faut comparer aux 1,2 MILLION de morts causés annuellement par le paludisme [2], ou aux 2000 morts causés annuellement en France par la grippe saisonnière. [3]

Très peu de contagion
Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s'approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d'un mauvais film de science-fiction.

Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n'y a aucune transmission par voie aérienne. C'est-à-dire que, lorsqu'une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l'air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Purpan, à Toulouse. [4]
Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d'être contaminé.

Cela veut dire, toujours selon le Pr Bruno Marchou, que le virus Ebola :
« n'atteindra pas le stade pandémique. À Conakry (capitale de la république de Guinée), ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d'hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. »
Ces mesures d'hygiène n'ont rien de sorcier : « Quand on s'occupe d'un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C'est le b.a-ba. On fait ça tous les jours. » continue-t-il.

«La mort dans 20 à 90 % des cas »
Sandrine Cabu, de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».

Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?

Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d'hémorragies mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l'industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l'avait fait pour le Tamiflu.

« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses
La solution contre l'épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.

Selon Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses des Etats-Unis, l'outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.
« La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l'hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. » [5]
Selon Thomas E. Levy, auteur d'un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola [6] :
« Jusqu'à présent, il n'y a pas un seul virus testé qui n'ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d'activer la ?réaction de Fenton?. En un mot, cette réaction peut se produire à l'intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »
Il n'y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l'échelle de l'Afrique, et encore moins dans le reste du monde.

Mais il n'y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns. (la suite ci-dessous)

Semer la panique : un business très lucratif
La panique autour du virus Ebola rappelle évidemment la grippe aviaire de 2005 et la grippe porcine (H1N1) de 2009.

Ces deux « pandémies imminentes » ont été l'occasion de manipuler grossièrement les opinions publiques pour justifier la vaccination en masse des populations, qui s'est révélée entraîner de terribles effets secondaires, dont la narcolepsie, un très grave trouble du sommeil. [7]

En 2009, l'Organisation Mondiale de la Santé a prédit qu'un tiers de la population mondiale pourrait être touchée par la grippe H1N1, avec des effets incalculables. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot n'avait alors pas hésité à commander 94 millions de vaccins ! Les Français n?ayant été que 6 millions à se faire vacciner, Mme Bachelot avait, dès le mois de janvier 2010, annulé auprès des laboratoires pharmaceutiques la livraison de 50 millions de doses et fait verser par l'Etat en dédommagement près de 48 millions d?euros aux laboratoires. [8]

Quant au fameux médicament antiviral « miracle », le Tamiflu, son effet réel n'est que de réduire la durée des symptômes de moins d'une journée, sans limiter d'aucune façon les hospitalisations. Une étude britannique a conclu que la distribution de Tamiflu contre la grippe H1N1 a eu pour seul effet de... gaspiller 500 millions de Livres sterling.

En effet, la saison de grippe 2009 se révéla finalement moins grave que d'habitude, malgré la présence de la souche H1N1. De plus, de nombreux prétendus cas de grippe H1N1 se révélèrent ne même pas être des grippes mais de simples rhumes, ce qui n'est pas sans rappeler ce cas de virus Ebola à Berlin qui s'est finalement révélé être... une gastro. [9]

Jouer avec le feu
Toutefois, les titres excessifs martelés par la presse sont à mon avis très dangereux :
« Une épidémie absolument pas sous contrôle, sans précédent », Médecins Sans Frontières, le 30 juillet 2014. [10] [11]

« Le virus Ebola continue de dévaster l'Afrique de l'Ouest », Le Monde, 15 août 2014. [12]

« L'OMS décrète une urgence de santé publique de niveau mondial », France 24, le 20 août 2014. [13]
Cette psychose est en train de semer la pagaille en Afrique, où des gouvernements sont ni plus ni moins en train de fermer les frontières, mobiliser les armées pour réprimer les populations, et même isoler sans raison des dizaines de milliers de malheureux, hommes, femmes, vieillards et enfants mis en quarantaine dans un bidonville du Libéria, sans nourriture ni eau.
« Pour espérer contenir l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia (?) le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré. », Le Monde du 22 août 2014. [14]

"Tirer à vue"
Dimanche 24 août, on apprenait que, au Sierra Leone :
« Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d'héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. [15] »
Lundi 25 août, pire encore : le gouvernement du Libéria ordonne à ses soldats de "tirer à vue" sur les personnes qui chercheraient à passer la frontière, soit disant pour empêcher l'épidémie de se propager ! [16]

Ces réactions totalement excessives risquent de provoquer une vraie catastrophe humanitaire, bien plus grave que le virus Ebola lui-même.

Des mesures commencent également à être prises contre les Africains au niveau international :
« Au niveau international, les citoyens de ces pays font l?objet d?une quarantaine de plus en plus stricte avec la fermeture des frontières, la suspension des vols de la plupart des compagnies aériennes qui les desservaient, le rapatriement des membres des familles du personnel diplomatique dans ces pays, l?annulation de conférences internationales, la délocalisation d?événements sportifs, etc. » note Rue 89. [17]
En Corée, de véritables réactions racistes éclatent contre les Africains, interdits d'entrer dans certains magasins. [18]

Le mythe du passager infecté dans l'avion
À écouter les autorités et nos journalistes, on croirait qu'une épidémie de virus Ebola peut se déclencher à tout instant en Europe : il suffirait que débarque un Africain touché par la maladie arrivé par avion.

Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. Elle ne traduit qu'une ignorance complète de ce qu'est réellement le virus Ebola.

Ne succombons ni à la psychose, ni à une forme de racisme qui ne dit pas son nom.

L'épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cesse. Qu'on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base, et prenant les mesures d'hygiène évidentes.

N'envoyons ni cargaisons de vaccins en Afrique, ni médicaments. Cela ne servirait qu'à enrichir les laboratoires pharmaceutiques et à provoquer des dégâts bien plus graves par les effets secondaires de ces médicaments.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources :

[1] Maladie à virus Ebola en Afrique de l?Ouest ? mise à jour

[2] La mortalité due au paludisme plus forte que prévu

[3] Nombre de décès dus à la grippe en France

[4] «Je n'ai pas peur du virus Ebola mais de la panique qu'il va provoquer».

[5] Fauci: New drugs not the best answer for Ebola

[6] Surprising solution for Ebola virus

[7] Des troubles neurologiques rares liés au vaccin anti-H1N1

[8] La grippe h1n1 finit en coûteuse fumée

[9] Alerte au virus Ebola: ce serait en fait une gastro

[10] Ebola: plus de 1.300 cas, 729 décès, 4 pays, une épidémie "sans précédent

[11] Ebola : le Sénégal ferme ses frontières avec la Guinée

[12] Le virus Ebola continue de dévaster l'Afrique de l'Ouest

[13] Ebola : l'OMS décrète une "urgence de santé publique de portée mondiale"

[14] Ebola : au Liberia, un bidonville coupé du monde

[15] Ebola: la Côte d'Ivoire ferme ses frontières ouest

[16] Shoot-on-sight order in Ebola-wary Liberia

[17] Ebola : ignorance, paranoïa et mise en quarantaine

[18] Ebola : ignorance, paranoïa et mise en quarantaine

[josiane]

-" L'épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cessent .Qu'on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base , et prenant les mesures d'hygiène évidentes ."

Bien sûr , il faudrait que ce soit comme ça . Dans certains endroits reculés , les rites funéraires consistent à conserver un petit morceau du corps du défunt....Les parents refusent de laisser approcher des cadavres , et quand ils sont informés par n'importe qui , c'est la panique et ils abandonnent les corps n'importe-où . Il faut absolument les joindre sur place . Ceux qui ont des contacts doivent les prévenir .
Tout le reste , les médias , c'est comme pour tout dans la vie , il y a des imbéciles , des ignorants , des requins , des sales types partout .

josiane

[Mic Dax]

Pour réagir à l'article repris et publié par Amaury :

1. La comparaison avec le paludisme et la grippe me paraît un peu étrange, parce que complètement inutile. Le palu tue effectivement plus de monde, et alors? J'aurais envie de dire: le palu tue beaucoup de gens, et *en plus* voici un fléau supplémentaire qui va en tuer encore d'autres. J'ai bien compris la volonté de relativisation et de dédramatisation, en général j'applaudis mais pour le coup c'est à côté de la plaque.

2. Je veux bien que le mode de propagation du virus soit théoriquement compliqué, mais sur le terrain ça a l'air de circuler pas mal, quand même. Au moins aussi rapidement que les théories conspirationnistes. Qu'il ait été calculé ou non, le fiasco H1N1 n'en a pas pour autant éradiqué les virus de la surface de la Terre.

3. "il n'y a pas un seul virus testé qui n'ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C": là, ça pue gravement la posture (pas l'imposture, hein, je n'ai évidemment pas les connaissances pour porter un tel jugement). Pour quelqu'un qui fustige les mauvais films de science-fiction, le bonhomme enfile direct le costume du savant arrogant qui sait mieux que tout le monde et qui ne prouve jamais rien. D'autant que "la certaine dose", ça n'est pas très scientifique.

Bref, je clique sur le pouce à l'envers, j'aime pas. Au moins autant que les autres articles alarmistes et sensationnalistes.

PS: le Cap-Vert vient d'interdire l'entrée de ses ports à tout bateau venant ou ayant fait escale dans un port d'Afrique de l'Ouest.

[bombedj]

Bonsoir,
Concernant l'interdiction maritime, je pensais que les autorités maritimes mettaient les bateaux originaires des zones touchées en quarantaine. Ce qui est très bien.
Ce qui pourrait éventuellement devenir problématique dans un futur disons... dangereux, sont les liaisons aériennes depuis la S/région, ou encore les quelques clandestins qui chaque mois débarquent au sud de BV.

[Invité]

A semana nous informa que:

Ebola: Governo de Cabo Verde estuda novos reforços das fronteiras
31 Agosto 2014
Com um caso de ébola identificado no vizinho Senegal, o Governo de Cabo Verde decidiu reforçar ainda mais as medidas de prevenção da epidemia do ébola que assola alguns países da África Ocidental. De acordo com director da Saúde, António Pedro Delgado, o Ministério da Saúde está a analisar as medidas que o país deve tomar perante este novo cenário.Ebola: Governo de Cabo Verde estuda novos reforços das fronteiras
De acordo com António Pedro Delgado, nesta sexta-feira houve uma reunião ao mais alto nível para analisar novas medidas de prevenção. É preciso fazer a adequação do que se tem vindo a fazer, sublinha o director-geral da Saúde. , uma vez que, a 20 de Agosto, o Conselho de Ministros interditou, por três meses, a entrada de cidadãos estrangeiros não residentes em Cabo Verde que, nos últimos 30 dias, tenham estado nos países afectados, tendo também aprovado um plano nacional de contingência.

António Delgado não acredita, entretanto, que haja ?demasiadas coisas para fazer diferente?, pelo que Cabo Verde tem que continuar a reforçar o controlo das fronteiras e a aplicar essa resolução, a par de medidas de informação e de preparação para fazer face a um eventual primeiro caso. ?Isto altera pouco em relação à situação anterior?, ressaltou António Pedro Delgado, admitindo que, efectivamente, o Senegal está mais próximo de Cabo Verde, mas o resto ?continua a mesma coisa?.

O Senegal tornou-se, a partir desta sexta-feira, o quinto país da África Ocidental a ter casos de infecção pelo vírus do ébola, depois de um estudante da Guiné Conacry ter levado a doença para o seu território. A chegada do ébola ao país foi confirmada pela ministra da Saúde senegalesa, Awa Marie Coll Seck, em conferência de imprensa, salientando que o jovem estudante procurou tratamento num hospital da capital Dakar, mas escondeu o facto de ter estado em contacto directo com doentes de ébola no seu país natal.

Segundo a ministra senegalesa, citada pelo jornal português Público, as autoridades da Guiné Conacry disseram que o estudante tinha desaparecido da capital há três semanas, apesar de estar sob forte vigilância, por ter estado em contacto com doentes de ébola. O Senegal tinha anunciado, na semana passada, o encerramento das suas fronteiras terrestres com a Guiné Conacry, a sul, e proibiu ligações aéreas com esse país e com a Libéria e a Serra Leoa, mas não com a Nigéria, também afectado.

Este é o pior surto de sempre de ébola, desde a descoberta do vírus em 1976. Nos quatro países já afectados pela epidemia na África Ocidental, foram infectadas 3.069 pessoas e morreram 1.552, segundo dados de quinta-feira da Organização Mundial da Saúde

[bombedj]

Article vu sur A Naçao on line.
..............................................
Messieurs les voyagistes de Cabo Verde,

Compte tenu de l'épidémie d'Ebola qui affecte certains pays de la région occidentale d?Afrique, visant à rassurer les agents économiques et assurer une plus grande sécurité quant aux opérations de la demande touristique pour le Cabo Verde, la Direction Générale du Tourisme de Cabo Verde vient par ce biais, porter à la connaissance de tous les tours opérateurs que le Gouvernement e Cabo Verde a pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée du virus de cette maladie dans le pays.



Dans ce contexte, en plus des différentes mesures prises et les lignes directrices émises, le Gouvernement, suite à une réunion extraordinaire du Conseil des Ministres, convoquée à cet effet, vient d'interdire l'entrée au Cabo Verde, pour une période de trois mois, de tous toutes les personnes en provenance (résidants), des pays de l?'Afrique de l'Ouest touchés par le virus d'Ebola.

Nous informons que, jusqu'à présent, le Cabo Verde n?a enregistré aucun cas d'Ebola, étant donné que le contrôle de ses frontières est un peu plus facilité par le fait que notre archipel n?a pas de frontières terrestres avec le continent et aussi parce que les liaisons avec les pays d'Afrique de l'Ouest sont pour la plupart par voie aérienne.

Malgré que le risque d'introduction du virus Ebola au Cabo Verde soit minime , depuis le mois de mars dernier, le pays est en train d?adopter toutes les mesures préventives recommandées par l'OMS, par la surveillance et le contrôle déjà mis en ?uvre garantissant la stricte application du Règlement Sanitaire International, particuliérement en ce qui concerne les contrôles aux frontières (ports et aéroports).

En ce qui concerne les liaisons aériennes, on a demandé aux compagnies aériennes et maritimes, l'obligation de notifier tout cas éventuel de passager suspect avec des symptômes, pour l'isolation immédiate et/ou mise en quarantaine à son arrivée au Cabo Verde;

La Police des Frontières et les agents de santé, ont la réponsabilité d'effectuer un triage de tous les passagers qui ont séjournés, au cours des 21 derniers jours, dans l?un des pays touchés par l'épidémie pour à une évaluation appropriée et des mesures de suivi ;

Avec ces mesures, le Gouvernement, par l'intermédiaire de la Direction Générale du Tourisme de Cabo Verde, croit que sont créées les conditions pour que les opérations de la demande touristique pour Cabo Verde continuent à se dérouler en toute normalité, en sollicitant,également, la collaboration de tous ceux qui constituent le trade touristique du commerce au Cap-vert.

Le Directeur Général du Tourisme de Cabo Verde,

Emanuel Almeida

Cabo Verde, Ville de Praia, 20/08/2014

[bombedj]

Article vu sur A Naçao on line.
..............................................
Messieurs les voyagistes de Cabo Verde,

Compte tenu de l'épidémie d'Ebola qui affecte certains pays de la région occidentale d?Afrique, visant à rassurer les agents économiques et assurer une plus grande sécurité quant aux opérations de la demande touristique pour le Cabo Verde, la Direction Générale du Tourisme de Cabo Verde vient par ce biais, porter à la connaissance de tous les tours opérateurs que le Gouvernement e Cabo Verde a pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée du virus de cette maladie dans le pays.



Dans ce contexte, en plus des différentes mesures prises et les lignes directrices émises, le Gouvernement, suite à une réunion extraordinaire du Conseil des Ministres, convoquée à cet effet, vient d'interdire l'entrée au Cabo Verde, pour une période de trois mois, de tous toutes les personnes en provenance (résidants), des pays de l?'Afrique de l'Ouest touchés par le virus d'Ebola.

Nous informons que, jusqu'à présent, le Cabo Verde n?a enregistré aucun cas d'Ebola, étant donné que le contrôle de ses frontières est un peu plus facilité par le fait que notre archipel n?a pas de frontières terrestres avec le continent et aussi parce que les liaisons avec les pays d'Afrique de l'Ouest sont pour la plupart par voie aérienne.

Malgré que le risque d'introduction du virus Ebola au Cabo Verde soit minime , depuis le mois de mars dernier, le pays est en train d?adopter toutes les mesures préventives recommandées par l'OMS, par la surveillance et le contrôle déjà mis en ?uvre garantissant la stricte application du Règlement Sanitaire International, particuliérement en ce qui concerne les contrôles aux frontières (ports et aéroports).

En ce qui concerne les liaisons aériennes, on a demandé aux compagnies aériennes et maritimes, l'obligation de notifier tout cas éventuel de passager suspect avec des symptômes, pour l'isolation immédiate et/ou mise en quarantaine à son arrivée au Cabo Verde;

La Police des Frontières et les agents de santé, ont la réponsabilité d'effectuer un triage de tous les passagers qui ont séjournés, au cours des 21 derniers jours, dans l?un des pays touchés par l'épidémie pour à une évaluation appropriée et des mesures de suivi ;

Avec ces mesures, le Gouvernement, par l'intermédiaire de la Direction Générale du Tourisme de Cabo Verde, croit que sont créées les conditions pour que les opérations de la demande touristique pour Cabo Verde continuent à se dérouler en toute normalité, en sollicitant,également, la collaboration de tous ceux qui constituent le trade touristique du commerce au Cap-vert.

Le Directeur Général du Tourisme de Cabo Verde,

Emanuel Almeida

Cabo Verde, Ville de Praia, 20/08/2014

[bombedj]

Vu sur Expresso das Ilhas

Ébola: Governo pondera interdição de entrada a senegaleses

Escrito por Andre Amaral

Ébola: Governo pondera interdição de entrada a senegaleses
O governo poderá, em breve, alargar a resolução de restrição de entradas em Cabo Verde a cidadãos senegaleses se se vier a confimar a existência da epidemia de Ébola no Senegal.

António Pedro Delgado disse, hoje, ao Expresso das Ilhas que ?esta resolução fala dos países com epidemia declarada. Perante este caso e se se confirmar a epidemia teremos de reconsiderar a situação do Senegal?.
O Director Geral de Saúde afirmou igualmente que o governo tem estado a ?reforçar as medidas de contenção?, seguindo-se em breve, o reforço da ?transmissão de spots em várias línguas para alcançar o maior número possível de pessoas? residentes em Cabo Verde.
Ao Expresso das Ilhas o Director Geral de Saúde garantiu que até ao momento não houve qualquer suspeita de Ébola em Cabo Verde ?mas temos estado a tentar fazer o seguimento dessas pessoas [n.d.r. oriundas dos países atingidos pela epidemia de Ébola que residem em Cabo Verde] através das estruturas de saúde nas áreas de residência? e que está a haver um reforço ?das medidas de prevenção do Serviço Nacional de Saúde para responder a qualquer eventualidade?.

Notícia relacionada: Ébola: Primeiro caso detectado no Senegal
______________________________________________________
J'ajoute: Attention durant le prochain hiver, aux touristes présentant une pathologie d'un simple coup de froid, voudrons debarquer au CV. 21 jours de vacances dans un de nos soins de santé.

[laethus]

Je vis au Sénégal et devais me rendre au Cap Vert ce mercredi pour 2 semaines et demi de vacances. Je me suis renseignée à la TACV pour savoir si il était toujours possible de se rendre au Cap Vert en venant du Sénégal. La TACV m'a informé que seuls les résidents cap verdiens pouvaient encore se rendre de Dakar vers le Cap vert. J'ai appelé l'ambassade du Cap Vert à Dakar qui m'a expliquée qu'ils n'avaient reçu aucune info quand à la restriction de l'entrée sur le territoire. J'ai vu vos messages et lu que "Le gouvernement pourrait bientôt étendre la restriction de la résolution des entrées au Cap-Vert pour les citoyens sénégalais si elle est de vérifier l'existence de l'épidémie d'Ebola au Sénégal." (merci google traduction). Du coup, je suis un peu perdue... Avez-vous des renseignements plus concrets?
Argh, je risque de ne pas partir au Cap Vert... Enorme déception!!!