Mouillage à São Vicente


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le 12 novembre 2017


Porto Grande, le port de Mindelo, est un très bon lieu de mouillage. Il y a certes de gros coups de vent (il n'est pas rare d'avoir du 35 nœuds), ce qui nécessite d'avoir bien vérifié l'état de son ancre et son comportement (une certaine plaisancière anglaise pourrait vous en parler). Mais quand on sort dans la baie de Mindelo, on se rend très rapidement compte qu'on y était bel et bien à l'abri.


Sur le reste de l'île, il y a São Pedro, avec un mouillage vers le village des pêcheurs, dans 10 à 15 mètres d'eau. On peut mouiller également face a l'hôtel Foya Branca dans 6 à 7 mètres d'eau claire, fond de sable. Attention toutefois à la houle et aux rouleaux qui cassent très fort sur la plage. Ne mouillez pas dans l'axe de la piste d'atterrissage (au mileu de la baie), ni près des bouées jaunes qui matérialisent des câbles sous-marins.

Méfiez-vous de Baia das Gatas, ça a l'air tranquille mais plusieurs voileux sont repartis en avion de São Vicente avec en tête un cuisant souvenir des rochers de Salamansa/Baia.


L'arrivée


Concernant la navigation, l'entrée de nuit dans la baie peut se révéler périlleuse, il est plutôt recommandé de tout faire pour arriver de jour. Sur les cartes, trois feux sont indiqués, mais actuellement il n'y en a que deux qui marchent, c'est extrêmement trompeur. Par ailleurs, le port et la ville sont très éclairés, ce qui ne facilite pas le repérage. Méfiez-vous aussi des feux du port de pêche (dit "port japonais"): à propos, le petit phare peint en vert est celui de la sortie, et le rouge est celui de l'arrivée. Bref, arrivez de jour.

Entrez toujours par l'ouest, ne vous laissez pas dévier par l'est, soyez vigilant. Les nombreuses épaves éparpillées dans la baie (et qui avaient fait sa légende, n'est-ce pas Jacqueline et Fernand?) devaient être toutes éliminées en 2003 ; c'était l'une des conditions pour que la pêche mindelense puisse être commercialisée en CEE.

Cette épave-ci est facile à repérer...En pratique, il reste encore quelques morceaux difficiles à apercevoir, à moins d'un mètre de la surface. On peut les situer dans la zone précédant les deux balises à la sortie du port japonais. Il y a là une épave reposant sur 5 mètres de fond, ainsi que divers éléments dispersés sur quelques mètres.

Pour Mindelo Infos, le plongeur Frédéric Poulain a repéré les épaves suivantes:

La première est visible de jour, elle dépasse de la surface sur une hauteur de 30 centimètres. Elle est située entre les points 16°53'06N-24°59'50W et 16°53'07N-24°59'48W.

La seconde n'est pas visible, elle se situe à cinquante centimètres sous la surface. Si elle représente dans son ensemble un véritable danger, que dire du tube métallique se dressant à la verticale jusqu'à 20 cm sous la surface? Si vous cherchez à vous déchirer conscieusement la coque, passez à cet endroit: 16°52'82N-24°59'77W. L'épave s'étale sur cinq mètres au fond, entre les points 16°52'82N-24°59'77W et 16°52'88N-24°59'80W.

Le ponton 'allemand'En mai 2006, l'un des quais historiques de Porto Grande a été rénové et accueille depuis octobre 2007 une petite marina gérée par une compagnie allemande. Les pontons flottants devraient pouvoir accueillir jusqu'à 120 bateaux. Les services proposés sont minimalistes (pas de douche, pas de toilettes) et les prix sont relativement chers, surtout quand on arrive des Canaries.

Le stationnement d'un bateau de 30 m2 est facturé 20 € par jour, 115 par semaine, 220 pour deux semaines, 450 pour un mois. Pour un bateau de 65 m2, les prix passent respectivement à 42, 250, 480, 980 pour les mêmes périodes.

Le mouillage est toujours possible dans le port, même s'il est largement contrarié par la présence de petits cargos et par l'installation tentaculaire de la marina.

A votre arrivée, rendez-vous à la capitainerie pour les formalités d'usage. Au Cap Vert, on n'entre ou on ne sort que par les ports de Palmeira (Sal), Praia (Santiago) et Mindelo (Sao Vicente). Si vous souhaitez passer par Brava ou Fogo avant de faire le grand saut, signalez-le à la capitainerie.


Démarches: la capitainerie


Seules deux démarches sont à effectuer dans les heures qui suivent votre arrivée (attention, le week-end ici aussi c'est férié). Il est préférable de commencer les démarches vers 9 heures du matin le jour suivant votre arrivée. Munissez-vous de l'acte de francisation du bateau ainsi que de l'ensemble des passeports des membres de l'équipage. Toutes les démarches sont gratuites, cela ne vous coûtera que du temps...

Après avoir fait glisser votre annexe sur la petite plage, prenez sur votre gauche. Le bâtiment de la police maritme est flanqué d'une enseigne DGMP sur la façade et se situe sur la gauche du grand bâtiment administratif. L'entrée du bureau arbore une petite plaque de métal indiquant que vous êtes bien au bon endroit. Bonne pioche.

Les fonctionnaires parlent presque tous français, anglais et portugais. Deux petits formulaires classiques sont à remplir, on vous demandera de laisser votre acte de francisation jusqu'à votre départ de la baie: pas d'inquiétude, c'est normal. Attention toutefois à prévoir le coup si vous souhaitez partir le week-end ou un jour férié: vous auriez grande chance de trouver porte close.


Une somme de 500 escudos vous sera demandée lors de votre départ de la baie (4,5 euros), ce qui correspond à la taxe portuaire quelle que soit la durée de votre séjour au mouillage. On vous mettra en garde sur les vols et autres gardiennages d'annexes vivement recommandés par la police maritime, qui déclinera toute responsabilité en cas de visite de votre bateau. Un imprimé en français et anglais vous sera remis pour vous informer des règles de conduite à tenir au mouillage.

Après une chaleureuse poignée de main, le fonctionnaire (si vous avez de la chance, vous tomberez sur le sosie d'Henry Calvin, ce gros acteur moustachu qui jouait le rôle du Sergent Garcia dans le feuilleton Zorro) vous souhaitera la bienvenue et vous demandera de vous rendre à l'immigration, un peu plus loin sur le port de commerce...

Démarches: l'immigration


Un peu de marche, environ 500 mètres en direction de la gare maritime et de l'embarcadère des cargos. Vous passez l'enseigne Shell, vous longez le mur peint de grandes fresques en faveur de la défense de l'environnement, et vous prenez la rue suivante sur votre gauche. Là, une grande grille rouge barre le passage pour se rendre sur le quai des cargos. Demandez au gardien de vous ouvrir (il y a toujours quelqu'un) en lui précisant que vous vous rendez au bureau de l'immigration.

Celui-ci se trouve sur la droite de la rue, environ 100 mètres après la grille. Le bâtiment est un petit bureau avec une porte en bois peinte en bleu. Vous y êtes! Si le fonctionnaire n'est pas présent, retournez à la grille et demandez où il se trouve; pas d'inquiétude, il finit toujours par arriver.


Les formalités sont on ne peut plus simples, vous présentez vos passeports, on vous délivre un visa d'entrée et c'est gratuit! C'est encore un des rares privilèges de la marine, attention si vous repartez par un autre moyen de transport que votre bateau, il vous faudra alors un visa de transit qui vous sera facturé 4000 Escudos (37 euros).

Et voilà, vos formalités sont terminées, le visa d'entrée n'a pas de durée limite, en théorie, mais il vaut mieux se renseigner auprès du fonctionnaire. Après une petite demie journée de démarche administrative, vous pouvez maintenant visiter Mindelo et faire connaissance avec la capitale culturelle de l'archipel.

Sécurité


Avec l'installation d'une marina (voir plus haut) à la fin du mois d'octobre 2007, le séjour à Mindelo devient nettement plus calme, tout du moins pour ceux qui voudront/pourront s'y offrir une place. Les pontons sont surveillés jour et nuit, les seuls incidents à redouter viennent de votre voisin: saura-t-il contrôler son bateau lors des manoeuvres d'arrivée et de départ, acceptera-t-il d'écouter autre chose que du Phil Collins en boucle, sera-t-il capable de cuisiner autre chose que des maquereaux frits?



Quant au mouillage, les conditions de sécurité se sont nettement améliorées ces dernières années. D'abord avec l'éloignement de quelques bandits notoirement connus, et ensuite avec l'assimilation par les plaisanciers de quelques règles élémentaires, et ce grâce à Radio-Ponton et aux témoignages très nombreux sur Internet. Si les années 95-2000 pouvaient être plus ou moins à juste titre considérées comme à risque, il en est autrement depuis trois ans. Sur les trois dernières saisons, aucun problème majeur n'a été signalé (votre serviteur ne vend pas de McChicken sur le port, il n'a aucun intérêt à vous inciter à venir).

Auparavant, il arrivait que les bateaux soient visités, de jour comme de nuit, et la présence constante de certains jeunes gens nageant entre les bateaux déclenchait une vraie paranoïa.

Aujourd'hui encore, certains plaisanciers considèrent que la surveillance des annexes constitue un véritable racket. D'autres ont compris qu'il s'agit d'un passage obligé dans un port où il n'y a ni marina ni ponton. Ce travail de surveillance est une source de revenus non négligeable pour ces jeunes capverdiens, qui voient pendant trois mois passer des gens en vacances. Il faut insister sur le fait que le Cap Vert est un pays en voie de développement et qu'il est difficile d'y vivre, malgré l'image quasi paradisiaque vendue par les médias occidentaux.

En confiant la garde de votre annexe à l'un de ces jeunes, vous vous épargnerez quelques inquiétudes si vous souhaitez rester à terre jusque tard dans la nuit. Par ailleurs, il vous donnera volontiers un coup de main pour vous débarrasser des poubelles ou chercher des bidons d'eau, et il gardera toujours un œil sur votre bateau (sans monter à bord) et sur d'éventuels nageurs trop curieux.

Une rémunération juste serait de 2000 escudos par semaine et par bateau (soit un peu moins de 20 euros).

Spécial casse : réparations


Faire réparer?En cas de pépins techniques ou mécaniques, il y a moyen de faire réparer à Mindelo, mais rarement très vite. Vous y serez loin de tout, il n'y a pas ici de succursales des fabricants de moteur, par exemple. Mais par rapport aux autres îles, Mindelo est un paradis pour qui veut réparer ou entretenir son bateau. Il y est possible de commander à peu près toutes les pièces à l'étranger, mais, encore une fois, il vous faudra du temps (François et Denis, attendant de remplacer leur moteur Perkins tout neuf mais mal monté aux Canaries ont finalement abandonné et sont repartis par avion). Bon, en général, il vaut mieux ne pas tomber en panne au Cap Vert. Préférez Monaco ou les Açores (je plaisante).

Vous pourrez faire appel à l'un des nombreux mécaniciens de la ville, en prenant soin de demander les tarifs au préalable. Bon plan: vous trouverez Tuga sur le ponton de la mini-marina: il parle français et il saura vous dépanner ou vous dépatouiller la pièce qui vous manque.

Le port OnaveIl est possible de faire coudre ses voiles.

Si c'est une grosse casse qui vous amène à Mindelo, adressez-vous au chantier naval de CabNave, derrière la plage de Laginha.

Pour sortir votre bateau hors de l'eau, rendez-vous au port Onave, entre les installations d'Enacol et le port de pêche japonais. Pas de grue, juste une rampe équipée de rails, apprêtez-vous à vivre quelque chose d'épique.

Et si vous vous preniez une envie de shopping, deux magasins spécialisés vous attendent : NaviPesca et MariPesca. Ne cherchez pas de cartes maritimes avant de sortir, il n'y en a pas. Un copain veut vous en prêter? Dommage, il n'y a pas de photocopieuse grand format à Mindelo (A3 maximum).

Le ravitaillement


Le ravitaillement en fuel et en eau peut se faire sur les quais du port de pêche japonais (Cova d'Inglesa) : ne jamais y aller de nuit, l'approche est trop risquée. Prendre par la porte Est (phare rouge). Pour des ravitaillements plus modestes, munissez-vous de bidons à remplir au point d'eau près de la tour de Belem. Bon courage.

Remplissez vos bouteilles de gaz à la station Shell sur le bord de mer.

Notez que Mindelo est l'une des seules villes du Cap Vert où vous trouverez un peu de tout sans trop de difficultés. Vous le remarquerez à votre arrivée si vous étiez préalablement passé par d'autres îles, le contraste est saisissant. On ne comprend d'ailleurs pas pourquoi certains guides anglophones se permettent d'écrire qu'il n'y a rien à Mindelo, c'est à croire qu'ils n'ont pas mis les pieds sur le reste de l'archipel.

Divers


Les conseils pratiques publiés sur ce site (section "questions-réponses/FAQ") sont valables pour les plaisanciers, merci de les consulter si vous vous interrogez sur les questions de change, de santé, de sécurité, de météo, etc.

Merci à Philippe et à Virginie pour leurs conseils, à Fred et Tuga pour le pilotage, salutations à tous les navigateurs croisés à Mindelo et big up aux ex-aigles royaux de l'ex-rallye des Iles du Soleil: Philippe, Yann, Nicolas, Damien.


Il y a actuellement 16938 messages.
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MOUILLAGE A MINDELO (commentaires)

monique51 | Le: 11/04/2020 à 10:14
certaines date des exploits de mon fils BrunoVogin sont fausses sa disparition est du 6 mars 2002
Bernard | Le: 22/09/2014 à 22:20
mouillage à San Pedro

être très prudent lors de l\'utilisation d\'une annexe pour se rendre à terre. le vent de terre peut être très violent , et il est déjà arrivé de retrouver des annexes... sur les plages du Nordeste Brésilien
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Mouillages au Cap-Vert


Voici une liste rapide des différents mouillages possibles dans l'archipel:

São Vicente:

La baie de Mindelo: voir article sur cette page.
Le village de São Pedro: pas spécialement calme la plupart du temps, c'est carrément l'aventure. Fin 2000, un français a disparu avec son annexe, le vent a dû l'empêcher de rejoindre son voilier.

Santo Antão:

Porto Novo: facile, si on prend la précaution d'observer préalablement les manoeuvres du ferry.
Ponta do Sol (au nord): mouillage possible pour marins expérimentés, autres s'abstenir.
Tarrafal (ouest): super facile, très jolie baie. Pas grand monde, bonne ambiance.

São Nicolau:

Tarrafal: super facile aussi, bon plan.
Preguiça: pas extraordinaire.

Sal:

Palmeira (ouest): le meilleur plan de l'île, bien abrité, allez manger un morceau dans le petit restau sur le port, tenu par un italien et une vénézuelienne, si mes souvenirs sont bons. Première et dernière fois que je recommande un restau tenu par un italien (je plaisaaaante, oh, stronzo!).

Boa Vista:

Sal Rei (nord-ouest): le plus pratique, attention au manque de profondeur à certains endroits...

Maio:

N'allez pas à Maio. Laissez-moi cette île pour moi tout seul. Ok, ok: Vila do Maio, la "grande ville" de l'île. Bon mouillage quand la mer est calme.

Santiago:

Le port de Praia: rien à signaler, tout bon.
Tarrafal au Nord-Ouest: idéal sur le papier, mais, dans les faits, il lui colle une très mauvaise réputation. Pas franchement sûr.
Pedra Badejo: mer forte, ville d'un grand nombre de musiciens.
Cidade Velha: juste pour visiter le village.
Ribeira da Barca: ouest, sympa. Village du musicien Tcheka.

Fogo:

Port au nord de São Filipe, à Porto de Vale de Cavaleiros: pas le grand grand mouillage, mais il n'y a rien de mieux.

Brava:

Furna, au nord-est: sans problème.

Exploits




Le 18 novembre 1999, pour éviter d'aller à la fête de Richard Virenque qui fête ses 30 ans le lendemain, la française Peggy Bouchet quitte l'île de São Vicente à bord de "SFR-Yves Rocher" pour rallier la Guadeloupe à la rame. Un an et demi plus tôt, une première tentative avait échoué à quelques kilomètres de la Guadeloupe. Mais le second essai fut le bon, et, le 5 janvier 2000, après près de 800.000 coups d'aviron, Peggy Bouchet débarque en Martinique et devient la première femme ayant fait la traversée de l'Atlantique à la rame.

En savoir plus: http://www.peggybouchet.com


Le 9 janvier 2003, fasciné par l'expérience d'Alain Bombard, le français Bruno Vogin prend place à bord de son radeau de survie qu'il compte laisser dériver au gré des courants jusqu'aux Antilles. Avec lui pour accompagner ce drôle de naufragé volontaire pendant les 3-4 mois que devrait durer la traversée, Mougie, une guenon ramenée de Guinée-Conakry et déjà avec son maître quand il avait rejoint à la rame le Cap Vert depuis Dakar. Prétextant une recherche scientifique, Bruno Vogin compte délibérément se laisser diriger par l'océan, il ne peut pas manoeuvrer ses deux embarcations. A plusieurs reprises, des bateaux se déroutent pour lui venir en aide. Ramené à Mindelo, il repart quelque temps plus tard pour, cette fois-ci, faire la grande traversée. Le 6 mars, au large du Brésil, on retrouve son radeau intact, seuls manquent le français et sa guenon.


Encore un français: Guy Delage aime le Cap Vert. Plus exactement, il aime bien quitter l'archipel: la première fois en ULM pendulaire, la seconde à la nage.

Le 22 décembre 1992, il s'envole de Praia (île de Santiago) aux commandes de son engin de 650 kilos: vingt-six heures plus tard, après 2350 kilomètres passés dans les airs, il atterrit au Brésil, à Fernando de Noronha.

Trop facile, l'ULM. Trop trop facile. Il décide alors de faire la traversée de l'Atlantique à la nage. Le 16 décembre 1994, il s'élance des quais de Mindelo pour rejoindre les Caraïbes. Vous vous rappelez sans doute de son arrivée sur une plage du Sud de la Barbade, arrivée filmée par les caméras du 13H, cinquante-cinq jours après son départ. Il aura fait plus de 3700 kilomètres à la palme: certains esprits chagrins diront qu'il s'est quand même beaucoup laissé glisser sur son radeau pendant les temps de repos.


En octobre 2006, un catamaran entreprend une traversée de l'Atlantique... depuis la Suisse. Descente du Rhin, passage par les Canaries, le Cap-Vert, les Caraïbes, la Floride pour arriver finalement à New-York: la particularité, c'est que le "Sun21" est exclusivement équipé de moteurs fonctionnant à l'énergie solaire. Il s'agit de la première traversée de l'Atlantique réalisée par un grand bateau solaire (14 mètres).

Plus d'infos: www.transatlantic21.ch

Épaves


On dénombre près de 600 épaves dans les eaux capverdiennes. Le Cap Vert et surtout les navires commerçant dans l'archipel étaient la cible des corsaires, principalement des français. Par ailleurs, en allumant des feux sur les côtes à risques, les habitants des îles provoquaient parfois des naufrages afin de piller les malheureux bateaux. Sans vergogne.

Certaines de ces épaves ont été visitées par des plongeurs professionnels, mais les vrais chasseurs de trésor boudent généralement l'archipel: la plupart de ces épaves reposent à quelques mètres seulement de profondeur. Difficiles d'accès, il est probable que les marchandises aient depuis longtemps été éparpillées et abimées par les courants forts.

Cela dit, un plongeur britannique s'évertue depuis quelques années à rassembler des pièces historiques: en été 2003, il les a exposées au Centre Culturel de Mindelo, avec pour objectif de créer un musée à Praia.

Les célèbres épaves (plus récentes) de la baie de Mindelo ont été découpées et remontées dans le courant de l'année 2003.

A Boa Vista, vous ne manquerez pas d'aller voir la fameuse épave du "Cabo Santa Maria" échoué en 1969 sur la plage d'Atalanta, au nord de l'île. Elle a involontairement contribué à la diffusion de revues pornographiques dans tout l'archipel.

En mai 2006, pris par une forte tempête, le petit cargo "Morabeza" a dérapé et s'est laissé glisser dans la baie de Mindelo pour aller finalement s'échouer à marée haute sur la plage de Galé, à l'entrée de la ville, où vous pouvez le voir encore aujourd'hui.

Début 2007, des vents forts ont envoyé deux autres petits cargos rejoindre le "Morabeza", il y a désormais trois superbes épaves gisant à quelques mètres des plages de Galé et de Cova Inglesa. Fin 2007, les navires étaient découpés et le fer récupéré.

Japonais


Le Japon a intégralement financé le petit port de pêche se trouvant à l'extrême-droite de la ville. Inauguré en novembre 2000, il permet aux bateaux d'effectuer un ravitaillement en gaz et en glace. Le complexe peut produire 10 tonnes de glace par jour et stocker jusqu'à 150 tonnes de poissons à -25°C.

Les pêcheurs doivent impérativement y passer s'ils veulent pouvoir exporter leurs prises vers le marché européen; le centre est le seul sur l'île à répondre aux normes de l'UE, des contrôles y sont régulièrement effectués pour vérifier la qualité de l'eau, de la glace et des poissons.



 
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