Voici une liste rapide des différents mouillages possibles dans l'archipel:
São Vicente:
La baie de Mindelo: voir article sur cette page.
Le village de São Pedro: pas spécialement calme la plupart du temps, c'est carrément l'aventure. Fin 2000, un français a disparu avec son annexe, le vent a dû l'empêcher de rejoindre son voilier.
Santo Antão:
Porto Novo: facile, si on prend la précaution d'observer préalablement les manoeuvres du ferry.
Ponta do Sol (au nord): mouillage possible pour marins expérimentés, autres s'abstenir.
Tarrafal (ouest): super facile, très jolie baie. Pas grand monde, bonne ambiance.
São Nicolau:
Tarrafal: super facile aussi, bon plan.
Preguiça: pas extraordinaire.
Sal:
Palmeira (ouest): le meilleur plan de l'île, bien abrité, allez manger un morceau dans le petit restau sur le port, tenu par un italien et une vénézuelienne, si mes souvenirs sont bons. Première et dernière fois que je recommande un restau tenu par un italien (je plaisaaaante, oh, stronzo!).
Boa Vista:
Sal Rei (nord-ouest): le plus pratique, attention au manque de profondeur à certains endroits...
Maio:
N'allez pas à Maio. Laissez-moi cette île pour moi tout seul. Ok, ok: Vila do Maio, la "grande ville" de l'île. Bon mouillage quand la mer est calme.
Santiago:
Le port de Praia: rien à signaler, tout bon.
Tarrafal au Nord-Ouest: idéal sur le papier, mais, dans les faits, il lui colle une très mauvaise réputation. Pas franchement sûr.
Pedra Badejo: mer forte, ville d'un grand nombre de musiciens.
Cidade Velha: juste pour visiter le village.
Ribeira da Barca: ouest, sympa. Village du musicien Tcheka.
Fogo:
Port au nord de São Filipe, à Porto de Vale de Cavaleiros: pas le grand grand mouillage, mais il n'y a rien de mieux.
Brava:
Furna, au nord-est: sans problème.
Le 18 novembre 1999, pour éviter d'aller à la fête de Richard Virenque qui fête ses 30 ans le lendemain, la française Peggy Bouchet quitte l'île de São Vicente à bord de "SFR-Yves Rocher" pour rallier la Guadeloupe à la rame. Un an et demi plus tôt, une première tentative avait échoué à quelques kilomètres de la Guadeloupe. Mais le second essai fut le bon, et, le 5 janvier 2000, après près de 800.000 coups d'aviron, Peggy Bouchet débarque en Martinique et devient la première femme ayant fait la traversée de l'Atlantique à la rame.
En savoir plus: http://www.peggybouchet.com
Le 9 janvier 2003, fasciné par l'expérience d'Alain Bombard, le français Bruno Vogin prend place à bord de son radeau de survie qu'il compte laisser dériver au gré des courants jusqu'aux Antilles. Avec lui pour accompagner ce drôle de naufragé volontaire pendant les 3-4 mois que devrait durer la traversée, Mougie, une guenon ramenée de Guinée-Conakry et déjà avec son maître quand il avait rejoint à la rame le Cap Vert depuis Dakar. Prétextant une recherche scientifique, Bruno Vogin compte délibérément se laisser diriger par l'océan, il ne peut pas manoeuvrer ses deux embarcations. A plusieurs reprises, des bateaux se déroutent pour lui venir en aide. Ramené à Mindelo, il repart quelque temps plus tard pour, cette fois-ci, faire la grande traversée. Le 6 mars, au large du Brésil, on retrouve son radeau intact, seuls manquent le français et sa guenon.
Encore un français: Guy Delage aime le Cap Vert. Plus exactement, il aime bien quitter l'archipel: la première fois en ULM pendulaire, la seconde à la nage.
Le 22 décembre 1992, il s'envole de Praia (île de Santiago) aux commandes de son engin de 650 kilos: vingt-six heures plus tard, après 2350 kilomètres passés dans les airs, il atterrit au Brésil, à Fernando de Noronha.
Trop facile, l'ULM. Trop trop facile. Il décide alors de faire la traversée de l'Atlantique à la nage. Le 16 décembre 1994, il s'élance des quais de Mindelo pour rejoindre les Caraïbes. Vous vous rappelez sans doute de son arrivée sur une plage du Sud de la Barbade, arrivée filmée par les caméras du 13H, cinquante-cinq jours après son départ. Il aura fait plus de 3700 kilomètres à la palme: certains esprits chagrins diront qu'il s'est quand même beaucoup laissé glisser sur son radeau pendant les temps de repos.
En octobre 2006, un catamaran entreprend une traversée de l'Atlantique... depuis la Suisse. Descente du Rhin, passage par les Canaries, le Cap-Vert, les Caraïbes, la Floride pour arriver finalement à New-York: la particularité, c'est que le "Sun21" est exclusivement équipé de moteurs fonctionnant à l'énergie solaire. Il s'agit de la première traversée de l'Atlantique réalisée par un grand bateau solaire (14 mètres).
Plus d'infos: www.transatlantic21.ch
On dénombre près de 600 épaves dans les eaux capverdiennes. Le Cap Vert et surtout les navires commerçant dans l'archipel étaient la cible des corsaires, principalement des français. Par ailleurs, en allumant des feux sur les côtes à risques, les habitants des îles provoquaient parfois des naufrages afin de piller les malheureux bateaux. Sans vergogne.
Certaines de ces épaves ont été visitées par des plongeurs professionnels, mais les vrais chasseurs de trésor boudent généralement l'archipel: la plupart de ces épaves reposent à quelques mètres seulement de profondeur. Difficiles d'accès, il est probable que les marchandises aient depuis longtemps été éparpillées et abimées par les courants forts.
Cela dit, un plongeur britannique s'évertue depuis quelques années à rassembler des pièces historiques: en été 2003, il les a exposées au Centre Culturel de Mindelo, avec pour objectif de créer un musée à Praia.
Les célèbres épaves (plus récentes) de la baie de Mindelo ont été découpées et remontées dans le courant de l'année 2003.
A Boa Vista, vous ne manquerez pas d'aller voir la fameuse épave du "Cabo Santa Maria" échoué en 1969 sur la plage d'Atalanta, au nord de l'île. Elle a involontairement contribué à la diffusion de revues pornographiques dans tout l'archipel.
En mai 2006, pris par une forte tempête, le petit cargo "Morabeza" a dérapé et s'est laissé glisser dans la baie de Mindelo pour aller finalement s'échouer à marée haute sur la plage de Galé, à l'entrée de la ville, où vous pouvez le voir encore aujourd'hui.
Début 2007, des vents forts ont envoyé deux autres petits cargos rejoindre le "Morabeza", il y a désormais trois superbes épaves gisant à quelques mètres des plages de Galé et de Cova Inglesa. Fin 2007, les navires étaient découpés et le fer récupéré.
Le Japon a intégralement financé le petit port de pêche se trouvant à l'extrême-droite de la ville. Inauguré en novembre 2000, il permet aux bateaux d'effectuer un ravitaillement en gaz et en glace. Le complexe peut produire 10 tonnes de glace par jour et stocker jusqu'à 150 tonnes de poissons à -25°C.
Les pêcheurs doivent impérativement y passer s'ils veulent pouvoir exporter leurs prises vers le marché européen; le centre est le seul sur l'île à répondre aux normes de l'UE, des contrôles y sont régulièrement effectués pour vérifier la qualité de l'eau, de la glace et des poissons.
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être très prudent lors de l\'utilisation d\'une annexe pour se rendre à terre. le vent de terre peut être très violent , et il est déjà arrivé de retrouver des annexes... sur les plages du Nordeste Brésilien